Plan de relance national du ferroviaire : pour que nos territoires ne restent pas sur le quai !

Communiqué de presse
Groupe écologiste et citoyen - Eelv
au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine
et du Groupe des élu·e·s du groupe Écologie et Solidarités de Bordeaux Métropole
7 octobre 2020

Les élu·e·s écologistes au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et à la Métropole de Bordeaux, membres du Comité régional de vigilance ferroviaire*, sont solidaires de tous ceux qui veulent un changement profond des priorités en matière de transports de voyageurs et de marchandises.
Hier, mardi 6 octobre, ils étaient représentés aux rassemblements publics organisés en Nouvelle-Aquitaine pour demander la réouverture des lignes Blaye-St-Mariens et Angoulême-Limoges, le maintien de la desserte de la gare de Villefranche du Périgord, et le retour du train de nuit « La Palombe bleue » desservant Tarbes, mais aussi le Pays Basque.
Le gouvernement doit doter son plan de relance ferroviaire de moyens financiers à la hauteur du défi à relever. Ce ne sont pas les 5 milliards d’euros envisagés au niveau national qui suffiront à relever ce défi, alors que pour la seule Nouvelle-Aquitaine le montant des travaux pour maintenir en l’état le réseau actuel est estimé à 1,1 milliard d’euros.
Les choix politiques effectués depuis des décennies par l’État et la SNCF de privilégier le développement de nouvelles lignes à grande vitesse a entraîné une dégradation catastrophique du réseau existant. La Région Nouvelle-Aquitaine est particulièrement touchée.
A l’heure de la mobilisation contre le dérèglement climatique, le plan de relance du gouvernement devrait privilégier les transports collectifs, et notamment le ferroviaire. Or le budget de 5 milliards d’euros annoncé par le gouvernement équivaut à celui accordé à Renault pour sauvegarder son activité ! Et que dire du secteur aéronautique qui a bénéficié de 15 milliards d’euros pour compenser les effets de la crise ?
Les élu·e·s écologistes, qui appartiennent à des exécutifs en responsabilité d’autorités organisatrices de transports directement impliqués dans tous ces projets, demandent instamment au gouvernement de mettre sur les rails un véritable plan de relance du ferroviaire à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux et des attentes des usagers.
Les élu·e·s du groupe écologiste et citoyen au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine
et les élu·e·s du groupe Écologie et Solidarités de Bordeaux Métropole
 

* Le comité régional de vigilance ferroviaire est composé d’associations d’usagers – Train d’Enfer, COBARTEC, Codeliap, Amicale des usagers du train, Collectif usagers Bordeaux-Le Verdon, Collectif Blaye Bordeaux Rail, Collectif en train Pays Basque et convergence nationale rail -, de forces politiques – EELV, Génération.S, La France Insoumise, le Parti communiste français, Ensemble !, le Parti de gauche – et du syndicat CGT cheminots.