Les élu·e·s écologistes régionaux actent la disparition du dernier glacier néo-aquitain

COMMUNIQUE DE PRESSE
18 octobre 2019

Les élu·e·s écologistes au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine déposeront deux plaques à la mémoire du glacier d’Arriel, dans les Pyrénées-Atlantiques, les 23 et 24 octobre prochain.

Le glacier d’Arriel, situé le plus à l’ouest des Pyrénées, a disparu ces dernières années avec l’augmentation des températures. Comme lui, la moitié des glaciers pyrénéens ont déjà fondu et il est fort à craindre qu’ils disparaîtront probablement tous d’ici 2040.

Or, les glaciers forment des réserves d’eau douce capitales, tant pour les activités humaines que pour les écosystèmes de l’ensemble du Sud-Ouest : agriculture, tourisme, production hydroélectrique…

En Nouvelle-Aquitaine, des données précises sur l’ampleur du changement climatique et sur l’érosion de la biodiversité sont recueillies et étudiées au travers des rapports Acclimaterra, Ecobiose ainsi que par l’Observatoire pyrénéen du changement climatique (OPCC). Autant de rapports indiquant que les Pyrénées sont particulièrement sensibles et vulnérables aux effets du changement climatique.

L’objectif d’Acclimaterra et de l’OPCC vise à comprendre et prévoir le changement climatique dans notre région, pour mieux agir à la fois sur l’atténuation de ce phénomène et sur l’adaptation de nos milieux et de nos modes de vie et de production à ces changements.

Avec Ecobiose, l’objectif est d’évaluer la dépendance des activités humaines à la nature et les conséquences de l’érosion du vivant pour nos sociétés en s’appuyant sur l’ensemble des publications scientifiques régionales en la matière.

C’est en s’appuyant sur le fruit des travaux de ces chercheurs que nous, élu.e.s écologistes, avons pu peser sur NéoTerra, une séance plénière entièrement dédiée à la transition écologique aboutissant à une feuille de route pour la Nouvelle-Aquitaine avec des objectifs précis à l’horizon 2030 en matière d’accompagnement et d’accélération de la transition écologique, comme par exemple, la progressive sortie d’une économie carbonée, seul possible pour répondre aux enjeux du temps.

En nous rendant dans les Pyrénées et en déposant ces plaques sur les ultimes traces du glacier d’Arriel, nous réaffirmons la nécessité d’agir du local au global.

Nous attestons également que nous savons ce qui se passe et que nous savons ce qu’il faut faire. Fragile, la montagne est un territoire en danger climatique qui met en danger les solidarités territoriales plus globales.

Via cette action symbolique, nous faisons le serment solennel de tout mettre en œuvre collectivement pour réussir l’atténuation comme l’adaptation dans nos territoires néo-aquitains.

Le groupe des élu.e.s écologistes au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.

Vidéo réalisée à l’issue de l’ascension du site le 23 octobre par Stéphane Trifiletti

Dossier de presse

Disparition du dernier glacier néo-aquitain publié par eelvcrnouvelleaquitaine