Intervention sur le budget primitif 2019
Intervention de Nicolas Gamache en séance plénière du 17 décembre 2018
Monsieur le Président, cher·e·s collègues,
Je ferai court, en évitant que mon propos ne reprenne ce que j’ai pu dire lors du débat d’orientation budgétaire tenu le 22 octobre 2018 et c’est bien normal, puisque le budget qui nous est présenté s’appuie sur ses orientations.
Nous nous félicitons en premier lieu de la bonne tenue de nos finances à travers la gestion rigoureuse de nos fonds publics et que peuvent retracer différents ratios, qu’il s’agisse de ceux concernant l’endettement, la maîtrise des dépenses et le plus grand respect de nos priorités. Ces priorités, sont bien identifiées et claires et j’insisterai en particulier sur celles concernant la transition écologique et énergétique.
Comme je le disais lors du débat d’orientation budgétaire, nos politiques ne doivent pas seulement porter sur la préservation, il nous faut aller au-delà, et si les efforts sont continus, nous devons persévérer dans cette voie.
La structure globale de ce budget primitif est bien cadrée, qui tient aux objectifs. Ce n’est pas une priorité qu’il nous faut avoir et qui touche à toutes les transitions que nous devons opérer : énergétique, écologique mais aussi agricole, sociale, économique. Ce que nous soulignons par ce point, c’est la déclinaison par laquelle nous opérons nos objectifs budgétaires.
L’actualité s’invite à nos réflexions et nous devons apporter des réponses : je pense évidemment aux gilets jaunes, aux questions de justice écologique et de justice sociale, que jamais il ne nous faut opposer, et j’ajouterai la justice territoriale.
Outre les préoccupations de nos concitoyens pour leurs fins de mois, celles plus globales de « fin du monde », il nous faut être au plus près des territoires : les maires ruraux sont aussi très attentifs aux politiques que nous mènerons, leur situation est compliquée et vous le savez. Dans la traduction de nos aides sur les territoires, nous devons avoir à l’esprit la proximité, qui ne peut découler uniquement du ruissellement de gros projets, aussi structurants puissent-ils être. Ceux-ci ne sont pas forcément perçus comme tels sur les territoires et cette question de ventilation doit donc nous préoccuper en premier lieu et en adéquation avec nos priorités.
Je vous remercie.
[Seul le prononcé fait foi]