Intervention de Katia Bourdin sur les SDAASP (schémas départementaux d’amélioration de l’accessibilité des services au public)

Monsieur le président, chèr·e·s collègues,
Je veux souligner le caractère qualitatif du diagnostic grâce à une cartographie éclairante sur les zones les plus déficitaires.
Je regrette en particulier la non implication du secteur associatif sur ces problématiques :
  • possibilité pour les départements de s’appuyer sur le délégué départemental à la vie associative et sur la MAIA 17 (Mission d’accueil et d’information des Associations 17) pour les plans d’actions ;
  • nécessité de soutenir le tissu associatif, porteur d’activités sociales, sanitaires, sportives, éducatives et culturelles en difficultés comme l’a indiqué le rapport du CESER ;
  • importance du soutien aux associations, à la formation et aide à l’emploi.
Concernant le développement du numérique et des services dématérialisés, nous regrettons le retard du Département de la Charente-Maritime et l’absence d’engagement dans la société publique locale, la Nouvelle-Aquitaine THD, lancée par la Région pour le développement de la fibre optique. Cela pose le problème de l’inclusion numérique, un travail dévolu aux associations.
Nous serons également vigilants sur le « développement d’espaces numériques » et la création de réseaux de médiateurs numériques.
C’est pourquoi nous comptons sur l’articulation des services des différentes collectivités pour améliorer l’efficacité des actions et coordonner ce plan d’actions avec les contrats de territoire associant les EPCI et la Région. Ce qui passera par l’action de l’élu·e de territoire qu’il conviendra de tenir un minimum informé.
Enfin, le développement des services marchands de proximité doit être protégé des logiques de rentabilité : on sait bien que la santé est un gisement privilégié de profits pour une offre restant accessible aussi financièrement.
Je vous remercie.

[Seul le prononcé fait foi]